Lors d'un parcours en bateau-mouche sur les quais de Seine, les guides expliquent
rapidement l'histoire de Paris, et notamment de Sainte Genviève, patronne de la ville de Paris dont la statue réalisée par l'artiste Paul Landowski ornemente le pont de la Tournelle au bout de l'Ile Saint-Louis.
Un petit rappel d'histoire pour tous les amoureux de Paris ?
Geneviève (née à Nanterre en 423, morte à Paris le 3 janvier 512 est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.
Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » De fait, Attila épargnera Paris.
En 465, elle s'oppose à Childéric Ier qui met le siège de Paris en parvenant à ravitailler plusieurs fois la ville, en forçant le blocus. Elle fait bâtir une église sur l'emplacement du tombeau de saint Denis, premier évêque de Lutèce. Elle convainc également Clovis, dont elle a toujours été une partisane, de faire ériger une église dédiée aux saints Pierre et Paul sur le mons Lucotitius (qui porte aujourd'hui le nom de montagne Sainte-Geneviève), dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin. Elle meurt en 512, à l'âge de 89 ans, dans l'ermitage de Paris, et est enterrée dans cette même église aux côtés de Clovis et rejointe plus tard par la reine Clotilde, ses plus célèbres disciples. L'église est d'abord confiée à des bénédictins, puis à des chanoines séculiers : c'est l'Abbaye Sainte-Geneviève de Paris, dont le clocher est encore visible dans l'enceinte du lycée Henri-IV (ce clocher est connu sous le nom de "Tour Clovis").
Sainte patronne de Paris et du diocèse de Nanterre, Geneviève est fêtée le 3 janvier. La Gendarmerie nationale, quant à elle, la fête, le26 novembre date du « Miracle des ardents »: en rapport avec l'intoxication par le seigle qui sévit à Paris en 1130.
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